Naval Group va livrer avec un an d’avance sur le calendrier initial les sous-marins nucléaires d’attaque du programme Barracuda.
Rare dans les grands programmes d’armement, une telle avance constitue un signal positif pour la défense française. Elle témoigne à la fois de la maturité industrielle du programme Barracuda et de la montée en puissance du savoir-faire naval national grâce à Naval Group.
L’effet de série, moteur d’une réussite industrielle et stratégique
Lancé avec la livraison du Suffren en 2020, le programme Barracuda a progressivement trouvé son rythme. Après le Duguay-Trouin en 2023, puis le Tourville en 2024, la dynamique s’accélère pour les trois derniers bâtiments de la série : De Grasse, Rubis et Casabianca. Un accord entre Naval Group et la Marine nationale permet désormais d’anticiper leur livraison d’un an par rapport aux prévisions initiales.
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Le De Grasse, dont la chaufferie nucléaire vient d’être mise en service, entamera ses essais en mer au début de l’année 2026. Le Rubis, déjà achevé à hauteur de 80 %, suivra rapidement, confirmant la fluidité du processus industriel. Quant au Casabianca, il sera livré en 2029, scellant la réussite d’un programme qui aura su gagner en efficacité au fil du temps.
Cette performance repose sur un facteur déterminant : l’effet de série. À Cherbourg, les chaînes de production bénéficient désormais de retours d’expérience pleinement intégrés. Là où le Suffren avait nécessité treize années entre la commande et la livraison, le dernier sous-marin nucléaire d’attaque de la série sera construit en seulement sept ans. Une réussite industrielle française.
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