Intervention d'Emmanuel Macron à la 108e session de la Conférence internationale du travail à Genève en juin 2019. ©Crozet / Pouteau

L’histoire retient qu’en 1787, voyageant en Crimée, Catherine II de Russie aurait eu la chance de voir de fabuleux villages ornés de façades d’une beauté indescriptible. Ces « villages Potemkine » auraient été édifiés un peu plus tôt par le ministre russe du même nom afin de faire croire à l’Impératrice qu’elle gouvernait un pays prospère et flamboyant. La farce, toutefois, se déroulait derrière les façades de carton-pâte de ces palais merveilleux qui, tenant à peine debout, cachaient la misère et la pauvreté des populations russophones.

 

Quelques siècles plus tard, le « projet Potemkine » fut réinstitué par un parvenu de la politique ; Emmanuel Macron. Ici ce n’est pas au souverain que l’on cache la misère qu’il ne pourrait supporter, mais bien le souverain qui dissimule celle qu’il ne saurait voir. Déclarant jusqu’à plus soif « tout assumer », le huitième président de la Vème République se garde bien d’affronter en face à face son bilan innommable. A ce titre, il cultive depuis plusieurs semaines une politique de l’évitement, refusant de débattre et se complaisant dans l’oubli, seul moyen d’accéder à nouveau à la magistrature suprême. Retenant la sentence de Voltaire qui affirmait que « La politique est le moyen pour les hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire », Emmanuel Macron fait le mort, et le pire c’est que cela fonctionne.

Le peuple français, éternel corps romantique, pleure la guerre fratricide ukraino-russe et va jusqu’à oublier que durant cinq ans il a été insulté, réprimé, sommé de se taire et affamé. Une portion réduite de ce peuple, toutefois, se souvient et refuse de se taire. Le président de la République est, à l’instar des rois capétiens, débiteur de justice. Vient pour le peuple le moment de liquider la dette. Cette dette sera partiellement liquidée au fil de cet article, servant de recensement des dettes exigibles au travers de la visite de la nation Potemkine laissée par le président Macron.

 

Douce France

Au sein de la nation Potemkine, il y avait un village qui s’appelait « Douce France », ce village était admirable en tout, ses rues étaient merveilleuses, propres et clames. La population était agréable et tolérante, les services publics fonctionnaient et le maire était un homme aimable et respectueux. C’est du moins ce que croyait une catégorie sociologique bien particulière du nom de boomers. Ce sont eux qui voulurent, en 2017, avoir un maire jeune, ce sont eux qui en 2022 veulent avoir un maire chef de guerre. Mais au-delà des façades filmées sous leurs meilleurs angles par quelques médias, le village tombait en ruine. Certains se demandaient même s’il existait encore.

Douce France possédait une Mairie. Elle était dirigée par un homme sans étiquette, « ni de gauche, ni de droite » mais cumulant le pire des deux influences politiques. Cet homme vénéré par une partie de la population n’avait plus de tête. Il s’était en effet évertué à détruire sa carrure politique en perdant peu à peu sa dignité. La source de ce manque de dignité était la démission du général d’armée Pierre de Villiers de la caserne de Douce France, première dans l’histoire de notre République. Vient ensuite l’affaire des transsexuels de la fête de la musique, celle du collé-serré avec deux jeunes délinquants ébènes dans nos charmantes îles, la libération calamiteuse de Sophie Pétronin, la vidéo avec McFly et Carlito, l’affaire de la claque, la démission du général d’armée François Lecointre etc…

Personnellement humilié, il décida de transférer cet état de disgrâce sur ses administrés qui étaient selon ses propres mots des « Gaulois réfractaires au changement », « lépreux » incapables de se « payer un costard » ou même « de traverser la rue » pour trouver un emploi. Ces monstres qui ont commis un « crime contre l’humanité » en Algérie, n’étaient pour lui que des « illettrés » ou des mafieux en puissance coûtant « un pognon de dingue » et bons à « emmerder ». Il essaya de se débarrasser du Tromelin, de la Guadeloupe, de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie, à chaque fois sans succès. Voyant la « société se radicaliser progressivement », le maire de Douce France n’hésitera pas à diviser la population et le cas échéant à faire tirer sur elle engendrant 11 morts et plus de 2 500 blessés au cours de la crise des gilets jaunes.

 

L’Assemblée délibérative

Douce France possédait aussi une assemblée délibérative. Au sein de cette assemblée, le parti du souverain entra en grande pompe après les élections législatives. Un ami du maire Macron pris la tête de l’institution puis la perdit, sombre histoire de fruits de mer aux frais du contribuable. La présidence fut ensuite récupérée par un autre camarade de monsieur Macron, entaché dans diverses affaires dont celle dite des Mutuelles de Bretagne. Plusieurs proches du maire Macron suivirent le destin du président de l’Assemblée, monsieur Ferrand : Mme Goulard, de Sarnez et Bayrou entres autres. Ce haut lieu de la démocratie fut d’ailleurs pendant cinq ans battu en brèche. Nous pûmes voir par exemple dans une vidéo restée célèbre le président Ferrand adopter un article sanctionné par un avis favorable du gouvernement en matière de bioéthique alors que ce même article avait été rejeté par la députation. Et c’était sans compter la présence de soutiens du maire Macron au sein de l’Assemblée qui surent faire parler d’eux !

C’est l’affaire El Guerrab, du nom de ce député qui fracassa le crâne de son collègue avec son casque de moto. C’est l’affaire Avia, du nom de cette députée qui mordit son chauffeur de bus et qui était chargée de lutter contre les comportements haineux sur Internet ! Le maire Macron leur demandait d’être « fiers d’être des amateurs », c’est ce qu’ils furent. Ces génies se croyant « trop intelligents, trop subtils et trop techniques » régnaient tels de petits dictateurs en puissance, raillant toute proposition ou critique de l’opposition, allant parfois même jusqu’à l’insulte la plus crasse. Plus calmement, le maire Macron invitait les Français à participer à des messes démocratiques, organisées par des cabinets de conseils américains payés grassement, dont les résultats étaient déterminés par sa personne à l’avance. Parodie d’Ecclésia où le vent se faisait chair.

 

Le conseil municipal

Douce France était aussi gouvernée par un Conseil municipal dirigé tantôt par Edouard Philippe, semi-tyran à la barde blanche, tantôt par Jean Castex semi-tyran à l’accent fatiguant. Tandis que le premier faisait tirer sur la population en accord avec le maire Macron, le second enferma les Français et leur interdit de skier et de boire un café debout, risques majeurs en cas de pandémie mortelle, nous en conviendrons. Hormis les maîtres de l’exécution nous pûmes contempler le travail de différents ministres, ou plutôt leur absence de travail. Madame Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur a laissé les étudiants se suicider tranquillement pendant la période épidémique sans donner de nouvelles ni vaincre à la racine la précarité. Monsieur Blanquer, son alter-égo, combattait les intrusions russes dans les serveurs informatiques français, intrusions qui n’existaient que dans son esprit et étaient explicables par un phénomène simple : quand tous les enfants de France se connectent à Internet, Internet saute.

Jean Michel Blanquer, le ministre qui annula le baccalauréat (deuxième fois dans l’histoire !), interdit aux élèves de parler breton mais amplifia l’influence de l’arabe, qui nous plaça en mathématiques derrière le Kazakhstan et qui permit à des étudiants de devenir professeurs sans justifier d’aucune aptitude pour l’enseignement. Et c’est sans parler du passe culture de 300€, chèque électoral pour les futurs majeurs qui mit quatre ans avant d’être mis en place et à une époque où les étudiants côtoyaient les sans domiciles fixes aux soupes populaires. Par la suite, nous avons pu observer Bruno Le Maire couler l’économie. Celui qui rêvait de taxer les GAFAM fut dans l’impossibilité de le faire et fit même chuter à 0,50 % le taux du livret A (plus bas taux de son histoire).

Nationalisant et rachetant les entreprises que le maire Macron avait revendues en tant que ministre, Bruno Le Maire fut le ministre de la taxation à tout prix. La fraude fiscale et sociale se perpétua comme nous le rappelle le magistrat Charles Prats. La fortune des multimillionnaires se décupla et les SDF qui devaient sortir de la rue en cinq ans se multiplièrent. Le quoi qu’il en coûte engendra un gâchis monétaire urbi et orbi (et est amené à se reproduire dans le cadre de la crise ukrainienne) tandis que les stocks d’or de la Banque de France devaient un temps servir à rembourser la dette africaine.

Et si l’économie se porta mal, l’écologie ne se porta pas mieux. Hulot, l’écologiste possédant neuf véhicules, prit la porte. Barbara Pompili essaya de nous revendre ses éoliennes. Le maire Macron avoua enfin posséder la « foi des nouveaux convertis ». C’est certainement pour cela que ses seules œuvres majeures en matière d’écologie furent de fermer nos centrales nucléaires comme Fessenheim (ne produisant pas de C02), de rejeter systématiquement les propositions de la Convention citoyenne pour le climat et de permettre à Greta Thunberg, la mangeuse de Nutella, de se moquer de l’Assemblée délibérative de la ville…

 

Le commissariat de police et le palais de justice

Douce France possède aussi, plus spécifiquement un commissariat de police et un palais de justice. Le commissariat fut dirigé par un vieil homme qui s’illustra en quittant ses fonctions et en affirmant que demain nous vivrons « face à face », puis par un amateur de discothèques considérant que les manifestations raciales d’Assa Traoré dépassaient, au nom de l’émotion, la règle juridique. Enfin le commissariat fut dirigé par un ancien admirateur des œuvres de Maxime Real del Sarte, reconverti en premier flic laxiste de France. Il lutta contre le séparatisme islamique en changeant le nom de sa loi majeure en « projet de loi confortant le respect des principes de la République ». Il lutta contre la drogue en laissant se multiplier les points de deal. Il lutta contre la violence extrême de la société en « se rendant sur place ».

Chauffeurs de bus tués, adolescents harcelés à mort, attentats islamistes contre des civils et des forces de l’ordre, règne du déséquilibre, squats festifs, voitures incendiées, feux de forêts criminels, chasses à l’homme, rodéos urbains, conflits entre maghrébins et tchétchènes se réglant à la mosquée, explosion de l’immigration et en même temps refus d’accueillir les véritables réfugiés politiques comme Julian Assange, islamisation de Roubaix et du pays, explosion de la criminalité en province ; un bilan plutôt satisfaisant pour ce pays ne souffrant que d’ « incivilités ».

A côté du travail fabuleux de monsieur Darmanin se trouve celui tout aussi stupéfiant de madame Belloubet et de monsieur Dupond-Moretti, les Bisounours de Bourvallais. « La France n’est pas un coupe-gorge » dit l’un pendant que l’autre s’occupait de libérer discrètement des prisonniers lors de la crise du Covid. L’une oublia de déclarer une partie de son patrimoine et donna des téléphones aux prisonniers ; l’autre oublia de déclarer une Maserati et se qualifia de « ministre des détenus » avec qui il jouera au baby-foot après être rentré sous les applaudissements des mêmes détenus. « On ne résout pas tout avec la taule ! » déclarera-t-il tout en défendant plus tard un ancien client face à la haute-chambre de l’Assemblée délibérative.

 

Une voix internationale

Douce France est un village portant aussi une voix nationale et internationale ! La première voix fut celle de la porte-parole des institutions municipales, Sibeth Ndiaye, femme assumant « parfaitement de mentir pour protéger le président » et mettant la pression aux médias afin qu’aucun mot ne fasse l’objet de « divergences d’interprétation ». Partie depuis, elle a certainement appris depuis comment mettre un masque. La seconde voix fut celle du maire Macron qui représenta pendant cinq ans la Douce France sur la scène internationale. Ce fut l’occasion de se soumettre à Angela Merkel puis à son successeur en fidèle serviteur de l’Union dont le drapeau violera par deux fois l’Arc de triomphe. Ce fut aussi l’occasion de se soumettre à l’Amérique, de Trump en se faisant traiter comme un enfant, puis par celle de Biden en perdant des contrats australiens avec le sourire forcé de l’esclave apprenant à apprécier les techniques de maltraitance de son nouveau propriétaire.

Rejetant ses nerfs sur le Royaume-Uni du Brexit, sur la Pologne et la Hongrie anti-LGBT, sur le Brésil de Bolsonaro ou sur le Burkina Faso en se moquant ouvertement de son président, Emmanuel Macron dut subir les foudres de l’ours russe qu’il avait trop provoqué. Le chef de paix devint chef de guerre, Vladimir Poutine ayant rejeté ses avances et ses mensonges à propos de l’établissement d’une paix durable et certaine qu’il aurait conclu avec le président russe. Une semaine plus tard l’invasion commençait. Emmanuel Macron se soumit aussi à l’Algérie, bien sûr, mais aussi au Rwanda, à l’Arabie Saoudite et à la Turquie. Il promit de l’aide au Liban et aux Arméniens, le premier pays coula à cause d’une dette abyssale et d’une guerre civile, le second subit un véritable génocide de la part de l’Azerbaïdjan. Finalement, le seul qui respectait le maire Macron, ce fut décidément Justin Trudeau. En même temps leurs liens étaient nombreux. Tous deux étaient nés dans un milieu francophone qu’ils rêvaient de détruire au profit de l’hégémonie anglo-américaine. Ils étaient des siamois séparés par un océan mais animés par une même passion de destruction.

 

Le monument aux morts

Douce France accueillait aussi aux abords de  son parc un monument aux morts. Le monument aux morts était voué à disparaître, comme la culture française qui n’avait jamais existé. Il fallait absolument « déconstruire notre propre histoire » et détruire cet « art français » que la maire n’avait jamais vu. Cela fut fait en détournant les sommes du loto du patrimoine de Stéphane Bern pour financer l’État mais aussi en détruisant architecturalement l’intérieur du palais de l’Élysée. La langue française était vouée à disparaître sous le langage inclusif et derrière la langue de l’Empire. Emmanuel Macron nommera d’ailleurs Louise Mushikiwabo, une rwandaise, à la tête du secrétariat général de la francophonie, alors même que le pays est anglophone et a refusé de faire enseigner le français dans ses écoles.

La destruction de l’esprit français se poursuivit aussi par la volonté de détruire le corps des préfets, de supprimer l’ENA et de faire de ce pays une start-up nation sclérosée. Start-up nation amusante par ailleurs car la France n’a pas fait durant cinq ans d’avancée majeure en terme d’intelligence artificielle, de réalité virtuelle, ni dans la création d’un cloud européen. Pire, la France fut incapable de créer un vaccin contre le Covid-19 faisant passer l’Institut Pasteur pour une institution du tiers monde. Le tiers monde qui d’ailleurs espionna nos institutions au travers du logiciel espion Pegasus.

 

L’Église mal préservée

Et derrière le parc se trouvait une église. Cette église était bien mal préservée. Abîmée en même temps que Notre-Dame de Paris, Saint-Sulpice et Saint-Pierre-Saint-Paul, elle avait été profanée comme les églises de Saint-Denis et de Rennes-le-Château, la croix abattue par l’extrême gauche comme au pic Saint-Loup. Désirant « réparer le lien qui s’est abîmé entre l’Église et l’Etat », le maire Macron prit sa stalle au Latran et ses insignes honorifiques tout en faisant fermer les églises communales durant la crise du Covid-19 ; en omettant de souhaiter aux chrétiens la Noël et la Pâque mais souhaitant le Ramadan, le Nouvel an chinois et autres fêtes lunaires inconnues ; et en laissant ses ministres insulter publiquement les croyants. Une certaine Marlène comparant les militants de la Manif pour tous à des islamistes.

 

La salle des fêtes

A côté de l’église se trouvait la salle des fêtes, palais des décadences. Nous y retrouvions Marlène Schiappa se faisant faire des lissages brésiliens en dressant les grandes lignes de ses « quartiers sans relous » et se félicitant d’avoir eu l’idée de présenter Cyril Hanouna comme présentateur du débat de la future élection présidentielle. Modeste, Marlène déclarait ne vouloir « absolument pas [être] candidate [au poste de] Première ministre ». En plus elle n’avait pas que cela à faire ! Elle réfléchissait à l’élaboration d’une Marianne « un peu transgenre » quand advint Benjamin Griveaux. Elle rappela au bourreau des cœurs ne pas vouloir « interdire les plans à trois », ce qui rassura cet homme qui fut pris dans une malheureuse affaire de sex-tape réalisée par un opposant poutinien, Piotr Pavlenski. Elisabeth Guigou était toutefois absente de la fête. Présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, nommée par Emmanuel Macron, elle avait malencontreusement omis de dire qu’elle avait connaissance de la commission de tels actes immondes par son ami Oliver Duhamel. D’autres partiront peut-être aussi de la fête quand les dossiers français d’Epstein, dont les médias de Douce France préfèrent ne pas s’occuper, referont surface.

 

L’hôpital

Le village possédait aussi, incroyable mais vrai, un hôpital. L’hôpital était dirigé par une femme qui n’avait pas vu venir l’épidémie puis qui l’avait crainte au plus haut point avant sa démission, la version changeant selon le contexte tantôt médiatique et bourgeois, tantôt judiciaire et carcéral. La directrice Buzyn n’avait en effet pris que peu de décisions raisonnées et raisonnables, son confrère Véran la suivra dans cette quête. A deux ils firent fermer des milliers de lits, classer un médicament inoffensif en substance vénéneuse, à créer une pénurie de masques, de blouses, de tests PCR, de charlottes, de lits de réanimation, à renvoyer du personnel médical indispensable en pleine pandémie. Le maire Macron fit mieux, il déclara que le « virus n’a pas de passeport » puis fit fermer les frontières (du moins télévisuellement). Il laissa sa fonction de maître des horloges au Covid, menaça la population, en déchut certains de leur citoyenneté et acheta en masse les produits de Pfizer, entreprise qu’il a pu conseiller en tant que banquier. La santé prit aussi des allures d’eugénisme. L’avortement fut prolongé de deux mois, l’infanticide – au travers de l’IMG, permettant de se débarrasser d’un enfant jusqu’au terme – fut étendu. Le handicap fut oublié, et nos anciens furent assassinés au rivotril dans nos Ehpad. Vincent Lambert devait mourir et la PMA devait vivre. La GPA, enfin, tissa son nid dans une société de fous où « une grand-mère » peut devenir « un père » selon les mots de la ministre de la Santé.

Mais si un scandale avait marqué le quinquennat Macron c’était certainement l’affaire Benalla, du nom de cet homme organisant l’agenda privé d’Emmanuel Macron, disposant de deux passeports diplomatiques, qui avait pour mission de créer un service secret pour assurer la sécurité dudit Emmanuel Macron, qui concluait des contrats avec les Russes, était habilité secret défense et était gardien de la paix à ses heures perdues. A ce jour, le lien liant Alexandre Benalla et Emmanuel Macron est encore ténébreux, l’avenir nous amènera peut être la vérité.

Les villageois de Douce France étant trop curieux et contestataires, le maire Macron devait agir. L’intégralité du village fut placée sous vidéosurveillance constante. A Douce France les forces de police et de gendarmerie pouvaient depuis une autorisation du Conseil d’État vous ficher politiquement, religieusement, syndicalement et philosophiquement afin de protéger la population contre elle-même. Dans la même optique, la loi anticasseurs a permis à Emmanuel Macron de vous interdire de manifester, et la loi renseignement de fouiller dans tout votre passif numérique à l’envi. L’obligation vaccinale fut imposée et l’école à la maison formellement interdite. Les règles électorales furent changées sur le tard par une réforme Castaner et la patte de certains maires graissée afin de soutenir le maire Macron en échange de forces de police supplémentaires. Cédric O tenta aussi de fonder un Conseil de l’ordre des journalistes pour combattre les fake news, faisant suite à la liberticide et mordante loi Avia. Les médias russes comme RT France furent voués à disparaître, tout comme certains médias et comptes politiques français majeurs afin de fonder les bases européennes d’un futur ministère de la Vérité omnipotent. Mais n’ayez crainte, la « société de vigilance » voulue par Emmanuel Macron est fondée pour votre bien.

Si toutefois la confiance vous manquait, par une absurde paranoïa, sachez que des élections sont organisées les 10 et 24 avril 2022. Le choix vous reviendra. Soyez en être dignes et souvenez-vous que « là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve » (Holderlin).

 


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