Repas sans viande à Lyon : une décision «absurde»

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Depuis lundi 22 février, les cantines scolaires à Lyon proposent un repas sans viande. Image d'illustration. ©Laurent Bourgogne / Ville de Paris.

Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a décidé d’imposer un menu unique sans viande dans les cantines scolaires. L’objectif est de servir plus rapidement les élèves, fluidifier les repas et lutter contre le coronavirus.

 

Depuis quelques jours, une idée folle est advenue dans l’esprit du maire écologiste de Lyon Grégory Doucet. Celui-ci a décidé d’imposer au sein des cantines scolaires des menus sans viande. Ce n’est pas la première fois que M. Doucet est amené à avoir une idée loufoque mais il est certain que celle-ci est d’une nature nouvelle et inquiétante. Depuis son élection en 2020, il a dirigé comme bon lui semblait sa commune depuis la dernière élection municipale et c’est son droit. Il a parfois pris des mesures contestables et contestées, et c’est son droit. Pour autant l’acte unilatéral qui vient d’être arrêté ne peut pas et ne doit pas entrer en vigueur. En France, l’école se doit d’être un sanctuaire pour les enfants de notre nation. Un lieu où ils viennent développer leur esprit critique mais aussi, pour un certain nombre, hélas, se nourrir. Nombreux sont en effet les enfants qui dans notre pays souffrent d’un déséquilibre alimentaire, leurs parents n’ayant pas toujours les moyens de leur proposer des repas avec de la viande pourtant nécessaire à leur santé.

 

Une idéologie écologiste

Avec cette décision, le maire de Lyon prive volontairement de viande un grand nombre d’enfants. Pire, il impose son idéologie écologiste au sein de l’école, prenant sur ses épaules le risque de créer chez les élèves de sa commune des carences alimentaires . Si dans la gestion de sa ville, il peut se livrer à un certain nombre de transformations urbaines liées à sa vision du monde, celle-ci ne doit pas outrepasser la frontière des institutions nationales. À l’heure où les enjeux liés au séparatisme rongent notre pays, nous ne pouvons pas laisser un nouveau séparatisme se former. Préservons nos enfants de l’idéologie qui retire le pain de leur bouche, préservons leur santé ainsi que leur conscience. Cette situation absurde viendra, par ailleurs, implicitement mettre en péril l’agriculture locale, laquelle ne pouvant plus fournir les cantines scolaires. Les agriculteurs sont déjà en colère et, sachant l’appauvrissement des professionnels de ce secteur, nous ne pouvons pas non plus les laisser subir cette décision inique. Une France forte est une France qui protège les plus faibles, à commencer par ses propres enfants !

 


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