SPIL propose 3 gammes de viandes séchées : chevreuil, cerf et sanglier. ©SPIL

SPIL propose 3 gammes de viandes séchées : chevreuil, cerf et sanglier. ©SPIL

En 2020, Albéric de Benoist arrête de fumer… et prend quelques kilos. S’intéressant au sport et à son alimentation, il remarque un régime alimentaire bien particulier et peu connu : celui des Hommes du Paléolithique, les « Chasseurs cueilleurs ». Trois ans après sa fondation, SPIL, son entreprise, propose une gamme de snacks protéinés naturels à base de viandes sauvages françaises.

 

Seriez-vous capables de nommer un produit qui soit à la fois bien moins gras et plus riche en potassium que l’ensemble des viandes d’élevage ou qu’un yaourt nature ? Un produit dont les teneurs en phosphore excèderaient celles du poisson et qui serait une meilleure source de fer que les lentilles ? Albéric, lui, a trouvé : il présente les produits de venaison comme des aliments « aux valeurs nutritionnelles exceptionnelles ».

 

Le gibier, une viande d’exception

En commercialisant des produits à base de viandes sauvages, dont le cerf, le sanglier et le chevreuil, il propose des viandes respectivement 25 fois moins grasse que le bœuf, 5 fois moins grasse que le porc, ou encore ne comptant que très peu de lipides. Quoi d’étonnant en réalité ? Les animaux de chasse étant par essence sauvages, libres tout l’année, ayant une alimentation locale, saisonnière et variée, ils présentent une bonne santé tout à fait naturelle !

 

 

Albéric insiste aussi sur le caractère éminemment écologique de sa démarche. La venaison locale, contrairement à l’élevage, ne produit aucun gaz à effet de serre. De plus, l’éthique de la chasse permet un respect entier des animaux prélevés, de quoi « redonner ses lettres de noblesse à une viande trop peu connue ».

 

Une technique amérindienne pour un produit 100% français

Après s’être longuement documenté, Albéric découvre le « jerky », une technique utilisée ancestralement par les amérindiens et devenue un incontournable du travail de la viande dans les pays anglo-saxons. Un muscle sélectionné sur un gibier, mariné durant plusieurs jours, coupé en fines lamelles et séché : telle est la préparation des venaisons proposées par SPIL.

« Viande séchée et salée » en charqui littéral, l’un des langages quechua, la technique du jerky n’était jusqu’à présent pas utilisée en France. Les consommateurs devaient en effet se contenter de marques exclusivement anglo-saxonnes. Réparation en est désormais faite !

 

Deux modes possibles de consommation

Outre le plaisir gustatif, les produits SPIL présentent des caractéristiques idéales pour les activités d’effort en plein air ainsi que pour des collations sportives. En effet, Albéric présente un produit fait à base de 250 à 300 grammes de viande fraiche, réduit à 100 grammes une fois sec : « une véritable bombe protéinée ». Aussi, « prévenir ses courbatures et renforcer ses os tout en agissant en faveur du terroir français », tout cela est désormais possible au sein de rations nomades, légères et faciles à transporter.

Avec le slogan « 100% paléo-diet », toujours avec humour mais non sans philosophie, soulignons cette définition du mot « Viande : Tout ce qui est propre à entretenir la vie. », donnée en 1873 par le Dictionnaire de la langue française d’Emile Littré.

 


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