Symphonia : un hymne poétique à l’histoire de la musique

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La troupe de Symphonia saluant son public

Entre représentation théâtrale, spectacle et comédie musicale, Symphonia est une création originale. Porté par Corentin Stemler, un amoureux des arts de 21 ans, le projet retrace l’histoire de la musique, de l’époque baroque à la comédie musicale contemporaine. Un spectacle qui s’exportera à Paris en juillet prochain. Entretien.

 

CHARLES DE BLONDIN : Qu’est-ce que Symphonia, comment est né ce projet ?

CORENTIN STEMLER : Symphonia est une aventure avant tout, un projet fou imaginé dans un coin d’appartement. Evidemment, seul, je ne serais allé nulle part. J’ai écrit l’embryon du spectacle l’été dernier. J’ai été porté par la motivation des personnes à qui j’en ai parlé. A peine ai-je eu le temps de cligner des yeux que 50 jeunes étaient prêts à s’investir dans ce spectacle dès septembre. Petit à petit et au fil de l’année, une petite centaine de personnes a mené le spectacle où il est maintenant.

 

CDB : A travers cette comédie musicale, quel message souhaitez-vous faire passer ?

C.S : Le message n’est pas voilé : « La Beauté sauvera le monde ». On voit que notre génération a soif d’engagement, qu’il soit politique ou culturel. Dans Symphonia, 90 jeunes s’engagent à diffuser un message de beauté, pour élever l’esprit de la troupe et du public. Tout le monde recherche la Beauté et le fait de passer une bonne soirée devant un spectacle musical, c’est quelque chose qui apaise et qui comble. N’hésitez plus, engagez-vous pour la beauté !

 

CDB : Comment se met en place un spectacle de 90 comédiens lorsque l’on a 21 ans ?

C.S : La musique est, à mon goût, le plus expressif des arts. La musique fédère. Les jeunes de Symphonia aiment la musique. C’est un élan qui aide à avancer, forcément. Cette aventure humaine donne le sourire aux 90 comédiens, chanteurs, musiciens, danseurs et à toute l’équipe logistique. C’est quelque chose qui met du baume au cœur et qui me soutient dans les moments difficiles. Enfin, mon expérience de 10 ans au Puy du Fou et la mise en scène de quelques pièces de théâtre m’ont permis de ne pas mettre le pied dans un inconnu total.

 

CDB : Comment les six premières représentations en mars ont été reçues par le public ?

C.S : 10 représentations désormais ! Nous avons accueilli environ 3000 personnes, avec des retours très positifs. Si le public nous avait hués, nous ne serions pas à Paris début juillet ! C’est l’enthousiasme du public qui nous a incités à poursuivre l’aventure et à battre le pavé parisien, forts du message que nous portons et fiers du spectacle que nous présentons.

 

CDB : Quel message donneriez-vous aux jeunes souhaitant se lancer dans des projets fous comme celui-ci ?

 

C.S :  Qu’attendez-vous ? Le conseil que je donnerais est le suivant : entourez-vous de personnes motivées, amoureuses du projet, et un peu expérimentées. Le monde du spectacle n’est pas tout rose, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est du travail, mais « à cœur vaillant, rien d’impossible ». Lancez-vous, ça vaut le coup, vraiment !

 

Rendez-vous le 4,5 et 6 juillet prochain à Paris. Billetterie.


Propos recueillis par Charles de Blondin

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