Le corps de Lola a été retrouvé le 14 octobre 2022 dans une malle dans le 19e arrondissement de Paris.

La présence en France de la principale suspecte du meurtre sauvage de Lola, une algérienne soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), interroge. Cette affaire sordide changera-t-elle quelque chose sur l’application de la loi ?

 

Tous les jours, une personne est assassinée violemment dans une commune de notre pays. Certaines sont connues : Paris, Marseille. D’autres, nouvelles nées du palmarès de l’horreur et de l’indignité, acquièrent au fil du temps et de l’expérience une compétence certaine en la matière, à l’instar de Nantes qui aura su par la débrouillardise de ses élus côtoyer les sommets de la violence en l’espace de quelques décennies.

Comme chaque semaine, l’émoi va toucher une partie des Français qui, abreuvée de « vertus chrétiennes devenues folles » et repue des slogans de 2015, appellera au calme et à la tolérance, oubliant au même instant l’usage de sa raison au profit de l’émotion. Les affres d’un corps se vidant de son sang, les images de décapitation, se métamorphoseront en louanges faites à la paix et à l’amour ; les cris et les larmes de familles en deuil laissant soudain place à l’insoutenable légèreté du crime.

 

« Un acte de trop »

Comme chaque mois, une affaire déchaînera les passions, l’énième « acte de trop ». Le mois d’octobre 2022 connaîtra « l’affaire Lola ». D’abord présentée comme une adolescente par les médias, comme si le nombre de printemps enlevait à la charge du crime, la petite Lola se révélera en fait avoir seulement 12 ans. L’opinion publique gardera en mémoire l’image d’une enfant, adossée à un mur blanc divisé en deux, portant un haut blanc et noir et arborant une chevelure d’or qui venait inonder son épaule gauche.

Toisant l’heureux photographe d’un regard tendre et d’un délicat sourire en coin infantile encore frappé du sceau de l’insouciance, ce petit ange semblait destiné à tout sauf à cet acte de cruauté. Nous savons que la petite Lola a été assassinée de manière présumée par une femme âgée de 24 ans, algérienne, en situation irrégulière sur le territoire et devant quitter le territoire français, obligation non remise par les autorités françaises. Cette femme nous a délivré les premiers éléments d’une description aussi invraisemblable qu’intolérable.

Informés de ce crime, nous n’avions à l’esprit que le meurtre d’une fillette dont le seul linceul fut une malle. Voilà ce que la boîte à images soulignait. Plus tard, l’assassin déclarera l’avoir forcée à prendre une douche. Puis attrapant ses cheveux, elle lui mettra sa tête entre ses jambes jusqu’à déclarer avoir eu un orgasme. Enfin, elle usa d’un ciseau ou d’un couteau, décapitant quasiment la pauvre enfant, avant de boire son sang et d’en recueillir une partie dans une bouteille.

 

Vers un véritable changement ?

Comme les affaires précédentes, le viol et les actes de torture et de barbarie commis contre Lola défraya la chronique. Assez couramment cet abominable crime pourrait se reproduire sur une autre victime, dans un autre lieu. Malheureusement certains politiques et médias aidés par les associations feront tout pour cacher l’origine de cette femme.

Comme d’habitude, la situation irrégulière de l’individu sur le territoire français n’aura rien à voir avec l’immigration massive touchant la France depuis des décennies, ni avec les normes d’accueil imposées par Bruxelles. Comme d’habitude la non-application de l’obligation de quitter le territoire français, seule cause du désastre, n’engagera pas la responsabilité des ministres concernés, le ministre de l’Intérieur en premier lieu.

Comme d’habitude, des manifestations auront lieu, des bougies seront déposées, des bouquets orneront une nouvelle tombe, des parents pleureront leur enfant. Le président de la République ne prendra pas la parole, ou bénira de quelques mots la tombe de l’enfant, il nous invitera à vivre en paix et en harmonie avec des personnes qui n’ont rien à faire sur notre sol et qui ont ordre de le quitter, engendrant une défiance grandissante face aux nouveaux arrivants.

Alors une loi sera votée, ayant pour vocation de combler un vide juridique qui n’existe pas et de préciser la portée d’une norme claire mais inappliquée. Cette nouvelle loi ne sera pas appliquée, la police n’ayant pas ordre de combattre systématiquement la délinquance et la criminalité afin de préserver la paix sociale. Paix sociale qui bien comprise n’est que « la guerre de tous contre tous » exception faite de ceux pouvant échapper à la zone de conflit. Comme d’habitude ces irresponsables, psychiques ou légaux, ne subiront aucune sanction.

Bien trop vite, nous oublierons Lola au profit d’une autre victime de la barbarie de chaque jour. Plus tard, une nouvelle fois, des parents pleureront leurs enfants, des enfants pleureront leurs camarades de classe, des villages pleureront leurs prêtres et leurs maires, des salles de concert pleureront leurs publics, et les pavés des gares pleureront les jeunes filles venues s’affaisser contre leurs marches, et les journaux pleureront leurs dessinateurs…

Parce que certains du haut de leurs palais ne s’émeuvent que peu du sort de ceux qui sont à leurs pieds. Parce que certains croient en la prééminence du bien dans l’âme de l’homme, nous subissons la libéralité du mal. Parce que prêcher constamment sur les thèmes de la paix et de la fraternité, c’est oublier les réalités quotidiennes qui nécessitent davantage de fermeté de la part de l’exécutif. Parce qu’ils croient que nous sommes au Paradis alors que nous sommes en Enfer.

 


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